Depuis sa création en 2016, Cité Unie écume les mers hostiles de l’actualité internationale à travers le regard de ses résident.e.s. Puis le tsunami 2020 est arrivé… Loin d’être resté inactif pendant cette année chahutée, le journal a continué de publier des articles sur son site web et a connu un renouvellement complet de son équipe. Au gré des confinements, déconfinements et reconfinements, notre petite rédaction est ainsi passée par tous les états d’âme pour vous offrir cette édition.
Avec un design revisité, notre démarche s’inscrit dans la continuité historique du journal : éclairer les enjeux internationaux en s’appuyant sur le bagage intellectuel et culturel unique des quelques milliers de résident.e.s qui composent la Cité universitaire. Alors que la presse écrite se meurt à petit feu dans le monde, et que la pandémie accélère le virage numérique, Cité Unie entend réaffirmer son attachement au papier avec cette nouvelle édition.
L’idée de mettre l’Afrique – ou plutôt les Afriques tant la diversité du continent est éclatante – au cœur de cette édition, a émergé lors d’une réflexion sur la présence modeste des étudiant.e.s africain.e.s à la Cité universitaire. Réflexion qui tombe à pic, puisque les récentes maisons de la Tunisie et de la Francophonie, inaugurées en 2020, ainsi que la future maison de l’Égypte, témoignent de l’augmentation croissante du nombre d’étudiant.e.s africain.e.s à Paris.
Pour entrer dans le vif du sujet, la résidence Lucien Paye, qui accueille de nombreux étudiant.e.s d’Afrique subsaharienne, nous a ouvert ses portes. L’étudiant sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye nous raconte son arrivée à Paris et l’atmosphère pétillante qui règne dans sa maison (xxx 8). D’un autre côté, l’étude du passé de l’Afrique connaît un nouvel élan dans la recherche, comme le témoigne notre interview avec l’historien Mamadou Diouf (xxx 12). Ce même passé pose aussi des questions brûlantes, à l’image du débat sur la restitution du patrimoine africain (xxx 10). Enfin, notre dernier article du dossier s’intéresse à la notion de Resource Curse (« la malédiction des ressources naturelles »), qui interroge la contradiction entre la richesse des ressources et la pauvreté économique de certains pays africains (xxx14).
Plus que jamais, Cité Unie a besoin de vous ! En ces temps compliqués, notre média a la volonté d’animer la vie de campus qui a si souffert ces derniers mois. Que ce soit en vous engageant auprès de notre journal, en partageant le magazine autour de vous, en nous envoyant vos tribunes, essayons ensemble de créer un espace d’échanges et de débats interculturels. Sans attendre, envoyez-nous vos contributions pour la prochaine édition : article de maximum 800 mots à envoyer jusqu’au 7 Mars 2021 à info@citeunie.org. À vos plumes ! À vos claviers !